Zine, auto-édition
Cette édition prend vie sur du tissu de réemploi, sourcé à La Réserve des Arts. Comme les pétales d’un bouquet que j’ai porté durant une semaine, l’immortalisant en images avant qu’il ne se disperse, le textile devient mémoire. À travers lui, je mets en résonance la fleur qui fane et ce dialogue intime : le temps altère les corps, efface les traces, mais il emporte aussi les craintes et apaise les angoisses du passé. Sa transparence dévoile, en filigrane, les mots que j’ai écris à 16 ans, comme une empreinte fragile et persistante du temps qui passe et se réinvente.